Salut tout le monde, 18 mois plus tard je reviens sur ce blog, il était temps ! Et comme vous l'avez vu au titre, je ne m'attaque non pas à un super-héros quelconque mais AU super-héros, le premier, les basiques, le boy-scout : Superman ! Et plus particulièrement au Superman de Richard Donner interprété par le regretté Christopher Reeve pour la tétralogie des années 70-80 puis par Brandon Routh pour le film Superman Returns de Bryan Singer et dans le crossover de l'Arrowverse, Crisis on Infinite Earths.
Alors oui, avec l'arrivée de Disney+, j'aurais pu me retaper encore une fois tous les films du MCU mais j'ai préféré partir sur plus Old School et me suis donc regarder les deux premiers Superman de 1978 et 1980 (Version longue pour le premier, et Richard Donner Cut en VOSTFR pour le second), le troisième de 1985 et le quatrième de 1987 ("Le Face-à-face" que j’appellerais plutôt le farce-à-farce) que j'ai vu en grosses diagonales puisque mes souvenirs qui les considérés comme des mauvais films ne se trompaient pas, ce sont deux bousins surtout le quatre.
Puis je me suis revu Superman Returns, sorti en 2006 qui appliqué déjà la formule Terminator, c'est-à-dire "supprimer" les mauvais films de la licence (le trois et le quatre) et les remplacer par un "nouveau" trois officiel, ce que Superman réussi, là où Terminator foire à chaque fois !
Enfin j'ai regarder les cinq épisodes du crossover de l'Arrowerse qui adaptent Crisis on Infinite Earths car nous avons droit à la conclusion du personnage 14 ans après Returns et qui met fin à cette grande fresque atour de ce personnage emblématique qui aura duré 42 ans.
Superman, film culte pour un héros culte
Alors ce premier Superman que j'ai vu en version longue, qu'est ce que ça donne ?
Tout d'abord la version longue c'est quelques scènes en plus à tel point que je me demande si j'ai déjà vu la première version puisque je me rappelais d'à peu près tout.
Et je suis content de l'avoir revu, le film est très bien (en 1080p ça passe largement, pas trop de coup de vieux) et je comprends son côté culte au vu de certaines scènes qui ont pu être reprises au cours du temps (le sauvetage de l'avion, le tour du monde à la fin du film...).
Christopher Reeve à la gueule de l'emploi, il est aussi bon en Clark Kent qu'en Superman. Pour l'histoire, on est sur une origin story style "bases établies" comme le Batman de 1989 ou plus récemment le Spider-Man de Tom Holland, puisque Superman sait déjà tout faire et connaît ses pouvoirs (on a bien sûr tout le début du film sur Krypton puis un passage sur son adolescence mais c'est rapide).
On retrouve Marlon Brando en Jor-El plutôt beau gosse avec sa chevelure blanche qui met déjà en place le prochain film en introduisant le Général Zod et ses sbires Ursa et Nön. Par contre j'ai bloqué tout le film sur la prononciation VF de Krypton en "Kryp-tonne", allez savoir pourquoi !
On a quelques longueurs comme son passage "spatial" de l'adolescence à l'âge adulte dans la Forteresse de la Solitude (qui fait écho au début du film, j'ai trouvé ça redondant), des moments burlesques avec Luthor (j'aime trop son délire de faire des cartes du monde qu'il modifie en fonction de ses plans, il refera ça dans Returns, c'est génial) et de l'action avec les nombreux exploits de Kal-El (sauvetage de l'avion, réparation des dégâts en Californie...).
Je ne vais pas faire un résumé complet, regardez-le, c'est 2H30 en version longue mais ça passe tranquille, il est ultra culte au-delà des catégories super-héros et adaptation de comics puisque le personnage lui-même est un symbole de la pop culture connu mondialement.
Superman II : L'Aventure continue... mais sans Richard Donner
On passe à la suite, alors je vais parler de la version Richard Donner Cut qui est la version du premier réalisateur (parti pour divergences d'opinions), terminé à 75% qui sortira finalement en 2005 sous la pression des fans (pas d'allusions à la Snyder Cut, calmez-vous mais allez quand même la soutenir). Je ferais uniquement un parallèle avec la version de 1980 pour montrer que cette version est supérieur.
Résumé de l'histoire : l'explosion d'un des missiles lancé dans l'espace par Superman dans le premier film fracture en trois puis détruit la zone fantôme voguant dans l'espace et libère ainsi Zod, Nön et Ursa de leur prison éternelle, prêts à conquérir la Terre. Pendant ce temps, Loïs découvre la double identité de Superman/Clark et celui-ci décide d'abandonner ses pouvoirs pour vivre comme un vrai terrien avec elle (quelle idée ridicule... j'y reviendrais).
Quand Superman se rend compte que Zod a pris le contrôle de la planète, il fait marche arrière, récupère ses pouvoirs, leur botte le cul, fait encore une fois le tour du globe pour retourner dans le temps et tout ça n'est donc jamais arrivé !
Là aussi, un bon moment passé mais moins que le premier, ce Director Cut est en hommage à Christopher Reeve décédé un an auparavant et le film nous informe également qu'étant monté avec des images du film original, des images d'archives et des séquences non-terminées, certains choses ne sont pas à 100% au point. Franchement à part dans la séquence des kryptoniens renégats au début du film, tout est OK.
J'aime beaucoup Loïs dans ce film qui essaie plusieurs fois de piéger Clark pour prouver qu'il est Superman. Par contre je ne comprends pas son attitude et le délire de "on ne peut pas associé le fait d'être vertueux et se consacrer à l'humanité et avoir une femme". Pour Superman, soit il abandonne ses pouvoirs et ses devoirs pour être avec Loïs, soit il a ses pouvoirs mais il ne peut pas être avec elle. Pourquoi ? Pour montrer que le mec est la bonté et l’implication incarné ? C'est un peu du bullshit. Surtout que après avoir tout remis en ordre à la fin, Superman retourne dans le snack où il s'était fait péter la gueule par un routier plus tôt et lui met une raclée. Alors Mr. Vertu ? Ça par contre on a le droit ?
Mis à part la bataille final qui fait beaucoup trop fond vert, on passe un bon moment. On va maintenant voir les différences entre les 2 versions. Déjà le départ de Donner a engendré pleins de choses comme Marlon Brando qui ne voulait plus être associé au film ou encore Margot Kidder qui pour avoir été de son côté sera "écartée" du film suivant. Le départ de Brando fait que ce n'est pas sa voix qu'on entend au début du film, que c'est sa mère qui le dépose dans la navette étant bébé et que c'est son hologramme (celui de Lara) qui remplacera celui de Jor-El. Donc déjà on part sur des incohérences vis-à-vis du précédent film.
Ensuite, c'est le missile du premier film qui libère Zod et compagnie alors que dans l'original c'est une bombe atomique cachée dans un des ascenseurs de la Tour Eiffel ! OK... plus compliqué la prochaine fois ?
Pour ce qui est des incohérences de scénario, on a : la cabine qui supprime les pouvoirs qui est sans douleur dans la Director Cut et provoque des douleurs dans l'original. OK me diriez vous, mais en plus de cela, elle change le costume de Superman en vêtements civils, ce qui n'a aucun sens et tout ça prend une plus grande ampleur à la fin du film quand la cabine diffuse les rayons à l'extérieur et non plus à l'intérieur. Et les kryptoniens ne ressentent rien alors qu'ils devraient souffrir aussi. Donc ça, ça dégage !
Quand Clark trouve le dernier cristal qui lui permettra de restaurer ses pouvoirs, Jor-El lui explique que c'est le dernier existant et que c'est grâce à son énergie qu'il les retrouvera au détriment de perdre définitivement la mémoire de son père. Dans l'original, zobi ! Il trouve le Cristal et revient avec ses pouvoirs...
Je conclue sur les différences mineures (enfin pas celle de la fin) avant de m'attaquer au troisième film :
Dans l'original un enfant tombe dans les Chutes du Niagara puis Loïs se jette à son tour pour être sauvée par Superman (seul l'enfant tombe dans la Director Cut) et l'identité de Clark se dévoile quand il trébuche et met sa main dans un feu. Elle lui tire dessus avec un pistolet dans l'autre version.
Dans la deuxième version Loïs et Clark couchent ensemble puis il décide de supprimer ses pouvoirs alors que dans la version de Lester c'est l'inverse.
Plus impressionnant avec Donner quand Zod frappe Superman qui va s'écraser sur la Statue de la Liberté, plus nanardesque avec Lester où Nön frappe Superman qui va s'écraser sur... une grille d'aération.
Et pour finir Superman embrasse Loïs, détruit sa forteresse et fait tourner la Terre en sens inverse (encore une fois) pour tout faire oublier à tout le monde, annuler les dégâts de Zod et le laisser dans la zone fantôme. Dans le film original il embrasse Loïs et elle oublie tout ! Pouf comme ça, grâce au fameux pouvoir d'amnésie des lèvres de Superman.
Superman III : Super-ordinateur et double maléfique, quand c'est Rick & Morty c'est drôle, là non
Alors déjà je vous préviens : 2H c'est loooooong. Mais malgré le fait que le film est limite un nanard, on rigole quand même, enfin, on se moque. Pour celui-ci et le prochain je ferais une review complète des films puisqu'il n'y a pas grands choses à dire sur le fond.
Le résumé, c'est qu'on a un riche chef d'entreprise, sa sœur, une bimbo et Richard Pryor avec la voix française d'Eddie Murphy qui souhaitent dominer le monde grâce aux ordinateurs (aux ordinateurs des années 80, imaginez donc le bousin) et si possible au passage tuer Superman.
Alors clairement entendre la voix de l'Âne faire des blagues enlève toute crédibilité et on capte direct que August Gorman (Richard Pryor) et son skill niveau absurde en informatique ne seront que l'outil du vrai méchant pour arriver à ses fins.
Le film peut se découper en 2 parties : la première qui consiste à écarter Superman des affaires des méchants, et la seconde où il faudra combattre le Super-Ordinateur.
Pour la première, il y a des moments cocasses comme quand Superman gèle un lac entier et le soulève pour éteindre un incendie.
Petit truc marrant c'est Annette O'Toole qui joue Lana Lang (que Superman veut se taper, merci pour Loïs, écartée du film, enfin "en vacances aux Bahamas") et qui jouera Martha Kent, sa mère dans la série Smallville, ce qui n'est plus si marrant quand on pense qu'il veut se taper sa mère.
Et là, c'est la grosse rigolade puisque Superman est contaminé par de la Kryptonite qui ne lui ôte pas ses pouvoirs mais le rend "méchant" agrougrou !
Ce monstre s'abandonnera à des actes odieux comme remettre la Tour de Pise droite et par la même occasion tuer le marché des souvenirs attrape-couillons !!! Stronzo !!!
Il soufflera également sur la flamme olympique à la dernière seconde pour gâcher la cérémonie, quel monstre...
Et évidemment il est désormais attiré par les blondes à gros seins (courant chez tout les mauvais garçon), en l’occurrence la méchante bimbo qui le forcera à percer un pétrolier, déversant son contenu dans l'océan (OK, là c'est un vrai connard). La récompense c'est bien sûr le "repos du guerrier", en d'autres termes se la taper au coin du feu sur des peaux de bêtes (Superman aura tirer son coup dans ce film même s'il dira "qu'il ne s'en rappelle pas", mon œil !)
On le retrouve ensuite alcoolique, ne se rasant plus et balançant des cacahuètes à vitesse supersonique dans les bars (à ce stade, j'attend la scène où il se gratte les couilles, bière à la main devant un match de foot US).
Mais par la force du Saint Esprit, des paroles du fils de Lana et du scénario, Superman sépare son corps en deux parties : une bonne sous la forme de Clark Kent et une mauvaise toujours en Superman.
Après une bataille effrénée et une séquence Photoshop de toute beauté, le gentil Clark étrangle et tue son double maléfique ! Damn.
Bon, Sup' est de retour, on a pas le temps de se remettre de nos émotions qu'il faut aller réparer les bêtises du méchant Superman et détruire le super-ordinateur. Fantastique moment où notre héros souffle sur le pétrole (qui est dans l'eau) qui rentre dans le bateau.
Il trouve enfin la cachette des méchants (dans le Grand Canyon) et là un bon point pour le film : une séquence 2D où le méchant tire des missiles sur Superman à la manière d'un jeu vidéo c'est très original comme idée j'adore (je ne suis pas ironique, promis).
Encore une fois pour changer, la méchante a des remords et souhaite sauver Superman, piégé par le super-ordinateur qui peut "trouver le point faible de n'importe qui sur Terre"... Mis à part Superman, qui possède une palette de pouvoirs affolantes, le point faible de n'importe qui sur cette planète c'est une grenade dans la gueule et on en parle plus !
Bon, là en l’occurrence c'est un "œuf" qui empêche l'oxygène de rentrer (sauf que Superman peut respirer dans le vide spatial donc bon... vous repasserez la prochaine fois) puis un rayon kryptonite.
Finalement là méchante sœur est transformé en robot par l'ordinateur qui a le pouvoir de tirer un rayon qui colle les gens au sol... le film n'en a plus rien à foutre donc moi aussi : Superman bat la méchante, pète l'ordinateur, donne un job à August et remet la Tour de Pise en place. FIN.
La première purge est passé mais voilà qu'arrive le coup de grâce les amis...
Superman IV : Le Farce-à-farce, fin du game pour la saga
Étron fumant jeté à la face des fans, charcuté pour produire un cinquième film qui ne verra pas le jour, Superman IV est vraiment mauvais. L'avoir revu m'a rappelé à quelque point.
L'histoire (si on peut la qualifier ainsi) : Superman décide pour le bien de l'humanité de ce débarrasser de toutes les armes nucléaires de la planète, pendant ce temps Luthor fomente un plan en compagnie de son neveu (joué par Jon Cryer de Mon Oncle Charlie qui joue... Lex Luthor pour l'Arrowverse ! Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme).
Plan qui consiste à créer un être nucléaire pour vaincre Superman : Nuclear Man ! Le dangereux méchant croisé entre la série Hercule des années 90 et les Maîtres de l'Univers.
Voili voilou, on part ensuite sur des scènes soit mal réchauffées (la séquence de vol avec Loïs) soit improbable (Superman entasse tous les missiles nucléaires du monde dans un filet de pêche géant, le fait tournoyer et l'envoi dans le soleil, n'imaginez pas, allez le voir). Et bordel de merde... Superman nous ressert encore son pouvoir d'amnésie qui ne marche qu'en embrassant !! D'où ça sort ?!
Grâce à la fameuse science du "t'as gueule c'est magique", Luthor arrive à créer, avec le dernier missile nucléaire envoyé dans le soleil et un cheveux de Superman, Nuclear Man qui apparaît tout beau, tout musclé, déjà équipé de son juste-au-corps et sa cape, chapeau l'artiste. Sa voix en VF est très marrant, puisqu'elle est passé à la moulinette du synthé et quand il crie c'est Jurassic Park, je vous jure on dirait un dinosaure.
Ensuite rien ne se passe hormis une séquence humour (riez pour faire plaisir au film) dans laquelle Superman doit jongler d'apparence pour être un coup avec Loïs et un coup avec la blonde du film (vu et revu et c'est putain de long). Personne ne capte rien c'est affolant.
Dernières quarante minutes : le combat final ! Nuclear Man est tellement... nucléaire qu'il enfonce ses pieds dans le sol à chaque pas ! Enfin que sur la terrasse et dans cette séquence faut pas déconner.
Bim Boum dans l'espace, Bim Boum sur la Grande Muraille de Chine (pas un seul Chinois aux alentours, que des touristes), Bim Boum en Italie, bref. On découvre que Superman a du sang portugais puisqu'il possède désormais un rayon qui permet de monter à grand vitesse un mur de brique...
Nuclear Man pénètre un volcan (attention pas de mauvais jeux de mots) et des stock footage d'une éruption sont diffusés.
Attention à ce que vous allez lire : Superman le bouchera avec le sommet d'une montagne, comme une bouteille de vin, Italie oblige, arrivederci !
Nunuc (c'est son surnom) fait pousser ses ongles manucurés et électriques et tente une technique de l'école de la Grande Ourse, sans succès il balancera la Statue de la Liberté sur New York. Sup' l'intercepte, la déposera juste à temps mais attention à la griffure dans le cou !! Coup de pied dans les baloches et c'est la défaite pour notre héros.
Superman qui a vieilli à cause de la blessure (allez comprendre pourquoi) se revigore grâce au dernier cristal de sa môman qu'il a récupéré (c'était au début du film quand c'était chiant mais pas encore incohérent, enfin incohérent avec lui-même pas avec le reste de la saga).
Et on finit avec le "Re-combat" et ça va devenir WTF : Nuclear Man est vaincu par l'ascenseur qui tombe en panne. Oui. L'ascenseur. Y a plus de lumière donc il est plus alimenté. Normal.
Au lieu d'appliquer le plan de la fin du film, Superman nous offre encore 15 minutes de supplice (youpi) en balançant la cabine sur la lune. Baston, le méchant qui était tombé amoureux de la blonde (cherchez plus j'ai aussi abandonné le pourquoi des idées de ce film) retourne sur Terre la récupérer (MAIS POURQUOI FAIRE ??!!) et durant son retour, Superman DÉPLACE LA LUNE DEVANT LE SOLEIL. Pourquoi pas mais on en parle des dérèglements climatiques sur la Terre Sup' ? Non ? Bas les couilles ?
Evidemment la meuf ne meurt pas asphyxié dans l'espace. Et je précise, je ne parle pas d'être haut dans le ciel mais bel bien dans le vide sidéral et proche du soleil de surcroît !
Finalement, Superman balance Nuclear Man dans une centrale nucléaire et celle-ci permet de réalimenter tout Metropolis.
Je vais pas revenir sur le fonctionnement de cette centrale, juste sur ce que je disais plutôt : pourquoi au moment où il avait perdu ses pouvoirs grâce à l'ascenseur, Superman ne l'a pas balancé dans cette centrale ? Dieu seul le sait, il a préféré faire le fameux détour sur la lune.
Bon allez on arrête les frais pour cette partie.
Petit aparté qui n'a pas de rapport
On a droit à une pause puisqu'on aura plus rien pendant 19 ans et j'ai donc remarqué un truc par rapport à Warner, c'est qu'ils n'apprennent pas de leurs erreurs. Ils reproduiront le même schéma une décennie plus tard avec Batman : un premier film excellent et culte, un deuxième très bien lui aussi, deux suites très mauvaises (et encore les Batman sont plus regardables je trouve), et un projet de cinquième film à base d'idées loufoques abandonné.
Ce qui est drôle c'est que Nicolas Cage était lié à ces deux projets : dans le rôle-titre pour Superman Lives et dans le rôle de l’Épouvantail pour Batman Unchained, j'aurais adoré voir ce que ces deux films auraient donné ! Dans un autre univers un jour peut-être, mais ce qui est sûr c'est que je parlerais un jour de Superman Lives et son araignée géante.
Superman Returns, le kryptonien renaît de ses cendres
Terminons avec la période Brandon Routh (Dylan Dog, Todd Ingram dans Scott Pilgrim et Atom depuis 6 ans dans l'Arrowverse), avec tout d'abord Returns, un film assez sympathique, pas forcément le préféré des fans qui a reçu un accueil mitigé. Pour ma part, ça m'a plu de le revoir (plus que la tétralogie) mais c'est vrai qu'il est assez basique niveau scénario et j'ai le souvenir que même à l'époque (j'avais 11 ans) je ne l'avais pas plus adoré que ça. Je vais pas revenir entièrement sur l'histoire mais sachez juste qu'après les événements du deuxième film, Superman décide de partir pour retrouver d'éventuelles traces de la planète Krypton, sans succès, il revient sur Terre 5 ans plus tard et va se réadapter à la vie sur Terre. Parallèlement Luthor a arnaqué une vieille riche et a donc remis à flot sa fortune et souhaite utiliser les cristaux kryptoniens pour créer un nouveau continent.
Pour ce qu'il y a à retenir : le fait que le fils de Loïs soit également celui de Superman est téléphoné, on a la méchante qui finalement a des remords (vous comptez le faire combien de fois ?), les effets n'ont pas vieilli et Kevin Spacey est un super Lex Luthor malgré son plan encore basé sur la montée en bourse de terre même si c'est plus hardcore que dans le premier film puisqu'il veut carrément créer un nouveau continent. Malgré tout ce n'est pas ce film qui me fera enlever de ma première place Henry Cavill que je trouve parfait en Superman.
D'ailleurs je note un possible easter egg quand Luthor porte sa perruque durant le vol de la Kryptonite, elle est identique à la coupe de cheveux qu'aura Jesse Eisenberg dans Batman v Superman.
Et le film référence lui-même les précédents comme quand Luthor cite son père et à l'impression d'être déjà venu dans la Forteresse de la Solitude, Loïs qui se remet à fumer, ou Superman rappelant que statistiquement les avions sont les moyens de transport les plus sûrs.
En conclusion, on passe un bon moment même si au moment où le Daily Planet reçoit le message de détresse de Loïs, j'ai mis pause et est constaté qu'il restait 1H de film ! 2H30 c'est un peu long.
Crisis on Infinite Earths, le chapitre final
Alors déjà, je vous préviens que j'ai arrêté de suivre l'Arrowverse depuis un moment : Arrow depuis la saison 2 ou 3, Flash j'ai lutté mais ça devenait très redondant et cucul, pour ce qui est de Supergirl et Legends of Tomorrow je n'ai vu que les saisons 1. Le reste j'ai pas regardé du tout (sauf les séries d'autres univers comme Titans que j'ai adoré et Swamp Thing). Mais je regarde quand même les crossovers et du 8 Décembre 2019 au 14 Janvier 2020, c'est sur 5 épisodes que le plus ambitieux d'entre tous a été diffusé.
Cinq fois quarante minutes je vous cache pas que c'est un peu long (oui, ça a était souvent long pour faire cette review) surtout quand on a du mal avec des personnages qu'on a jamais vu comme Brainy ou la fille d'Oliver, Mia Queen, je savais vraiment pas d'où ils sortaient ! J'avais oublié pourquoi je ne regardais plus les séries DC et je m'en suis rappelé : le budget limité. Et des fois c'est nanardesque surtour niveau baston. A chaque fois je les imagine à se battre dans le vent et je me tape des barres.
Je vais pas revenir sur tout le crossover dans cette chronique (un jour peut être parce qu'il y a pleins de bonnes références), que j'ai trouvé très acceptable dans sa globalité. On va uniquement parler du Kingdome Come Superman joué par Brandon Routh.
Mais avant quelques easters eggs sympas : le retour de Tom Welling en Clark Kent qui a abandonné ses pouvoirs et elève ses filles à Smalville avec Loïs ; l'apparition de Lucifer de la série éponyme, qui permettra la résurrection de Green Arrow ; et Ezra Miller, le Flash de l'univers cinématographique dans une scène assez drôle.
Par contre, on a une séquence qui reprend la célèbre planche du comics The Death of Superman... Seigneur ce que c'est kitsch, je vous met la photo c'est terriblement drôle.
Parlons de ce Superman, on l'a donc quitté en pleine forme et de retour à la fin de Returns et on le retrouve tempes grisonnantes et rédacteur en chef du Daily Planet, malheureusement, tout comme dans le comics Kingdome Come, le Joker (pas directement cité) a gazé le journal, qui ne souhaitait pas médiatiser ses actions, causant la mort de nombreux journalistes dont Perry White, Jimmy Olsen et bien sûr Loïs Lane.
On a le costume, la tragédie et un Superman qui a préféré aller de l'avant, qui n'est pas devenu mauvais (comme dans Injustice) mais reste mélancolique. Il a un rôle important puisqu'il est le Parangon de la Vérité, l'un des sept héros qui permettra de sauver le Multivers mais le Lex Luthor de Terre-38 (rappeler vous le neveu de Lex dans le quatrième film) décime les Superman un par un et parviendra à le contrôler pour éliminer son Superman à lui. Pour les références aux précédents films, on a les musiques (le thème principal, celui de Loïs), la mention de son fils Jason (de Returns) bien vivant contrairement à sa mère et la fin du duel entre les Superman où il dira que ce n'est pas la première fois qu'il se bat contre lui-même (Superman III). Malgré cette référence, je maintiens que ce film n'est plus canon.
Il sera l'un des derniers survivants de la fin du Multivers mais disparaîtra dans une "décomposition cosmique" au profit de Lex qui a modifié la liste des Parangons dans le Livre du Destin, réussissant donc sa mission de détruire tous les Superman du Multivers.
On le reverra dans le générique final, sur sa Terre-96 restaurée avec son costume original, ce que j'interprète comme le fait que les événements du Daily Planet ne se sont jamais déroulés et que les journalistes et Loïs sont vivants (je préfère les happy endings), sinon quel est son intérêt de le remettre ?
Conclusion
Voilà pour cette chronique sur le Superman de Terre-96 qui aura bien vécu sur 4 décennies ce qui est déjà plus que celui du DCEU/WoDC (quel dommage). Même si je ne suis pas un énorme fan du personnage, qui est trop lisse et parfait à mon goût, j'apprécie beaucoup cette version car elle fait partie de mon enfance et c'est pour ça que j'ai voulu revoir les vieux films, Returns et conclure avec les épisodes de Crisis pour faire ce dossier.
Restez confiné jusqu'à la fin, Superman s'occupe de tout ! A très vite !
PS : Nuclear Man a même fait une apparition dans la continuité principale de l'univers DC en comics, comme quoi, même le caca ça se recycle !
Filmographie :
Superman (1978) de Richard Donner
Superman II: The Adventure Continues (1980) de Richard Lester
Superman III (1983) de Richard Lester
Superman IV; The Quest for Peace (1987) de Sidney J. Furie
Superman [Version Longue] (2000) de Richard Donner
Superman II: The Richard Donner Cut (2005) de Richard Donner
Superman Returns (2006) de Bryan Singer
Crisis on Infinite Earths: Hour One [Episode 9 de la saison 5 de Supergirl] (08/12/2019) de Jesse Warn
Crisis on Infinite Earths: Hour Two [Episode 9 de la saison 1 de Batwoman] (09/12/2019) de Laura Belsey
Crisis on Infinite Earths: Hour Three [Episode 9 de la saison 6 de The Flash] (10/12/2019) de David McWhirter
Crisis on Infinite Earths: Hour Four [Episode 8 de la saison 8 d'Arrow] (14/01/2020) de Glen Winter
Crisis on Infinite Earths: Hour Five [Episode spécial de la saison 5 de DC's Legends of Tomorrow] (14/01/2020) de Gregory Smith
Comentarios