Salut à tous et bienvenue dans cette première Review Manga du blog ! Et on tape fort puisque je ne vais pas parler d’un quelconque manga aujourd’hui mais DU manga : j’ai nommé le seul, l’unique, l’intemporel Dragon Ball !
Alors, je ne vais pas parler de l’œuvre originale, il y a beaucoup trop de choses à dire en un seul post sur le sujet. On va plutôt parler d’un dōjinshi (ou fan manga, à votre guise) : Dragon Ball AF par Toyble.
Petit récap’ pour se mettre dans le contexte :
Nous sommes en 2000. Cela fait maintenant 3 ans que (le peu respectable) DBGT est fini et voilà que, sortie de nulle part, un étrange dessin surgi sur le net. On y voit notre héros Son Gokū arborant une tenue à mi-chemin entre son dōgi de GT et quelque chose de plus « divin », fourrure apparente similaire à son Super Saiyan 4 mais de couleur argentée (petit aparté : j’ai toujours trouvé ce nom ridicule, le SS4 n’est pas la suite logique du SS3 mais plutôt une forme qui combine Super Saiyan et Gorille Géant (Oozaru). Pour moi, cette forme aurait dû s’appeler Super Saiyan Oozaru ou Super Saiyan Bestial, Sauvage… Enfin un truc dans ce style) et cheveux longs dignes d’un Super Saiyan 3. Cette illustration était prétendument signée de la main du maître Toriyama.
La supercherie dure un moment avant que soit révélé le nom de l’auteur : David Montiel Franco (aucun lien de parenté avec Bernard Montiel), qui l’a dessiné presque 1 an auparavant.
Pendant encore longtemps, DBAF restera un mythe, une envie que beaucoup de fans attendaient (dont moi du haut de mes 5 ans jusqu’à mes 10) et de nombreux fan manga voit le jour suite à cette image. A l’époque je lisais des histoires rocambolesque où Raditz et Nappa revenait en Super Saiyan affronter Vegeta Super Saiyan 3 (je m’en veux…), je téléchargeais des photos que je trouvais sur des blogs Dragon Ball de Gohan Super Saiyan 4, Vegeta Super Saiyan 6, des fusions improbables et des formes qui allaient même pour Gokū jusqu’au Super Saiyan 10 !!! (le délire était poussé jusqu’à son maximum).
Et on se passait tous les photos avec les copains dans la cour de récré en spéculant et en inventant nous-mêmes des histoires. Ce qui est dingue c'est qu'une bonne partie de ces "inventions" sont devenues vraies avec Dragon Ball Heroes et Fusions.
Une petite décennie plus tard, 2 dōjinshi se démarquent du reste de ce grand merdier :
Le DBAF de Young Jijii, toujours d’actualité, on parle ici d’un fan manga de 1273 pages en 3 arcs (qui intègre même le Super Saiyan God et Beerus dans l’histoire) :
L’Arc Ize : le fils de Freeza, Ize (Ice, jeu de mot sur le froid, Toriyama, on s’enjaille), en hibernation depuis des années débarque sur Terre pour se frotter à la Z-Team.
L’Arc Marble : le nouveau roi des démons qui a succédé à Dābura après sa mort, Marble, décide de quitter le royaume des démons (Makai ou Akumakai) et débarque sur Terre en compagnie de Chiyoko.
L’Arc Nouveaux Dragons Maléfiques : le plus long ; 7 nouveaux dragons sortent des Dragon Ball après que la Z-Team les aient utilisé (je ne vous dévoile pas pourquoi, allez lire le premier arc).
Je vous laisse le découvrir sur le site fan-manga-dbz.com.
Et le DBAF en question, celui de Toyble alias Toyotarō (dessinateur et coscénariste de la version papier de Dragon Ball Super). C’est un fan manga qui malheureusement est incomplet : Toyotarō est devenu un « officiel » de la Shūeisha en Novembre 2012 et a donc beaucoup moins de temps à consacrer à ses projets persos… Désolé d’annoncer si brusquement qu’avec ce manga on se lance dans une quête remplie de questions en suspens. La 3ème partie ne compte que 4 pages pour le moment et pas de nouveautés.
Voilà pour ce gros morceau de présentation, passons maintenant au résumé :
Freeza est retrouvé par son père (Cold) et sa mère (mystère mystère) errant dans l’espace après son combat face à Gokū. Bien des années plus tard, la mère de Freeza se révèle être la Kaiōshin de l’Ouest, Lila (que tous pensés morte face à Buu bien des années auparavant) qui a récupéré de l’ADN de Gokū (son sang bande de cochons, ne vous emballez pas) avant que celui-ci ne rentre sur Terre. Elle va se « confectionner » un fils mi-Saiyan, mi-Kaiōshin : Zaïko (Xicor dans certaines traductions), un saiyan divin (si on veut) ultra-puissant qui se revendique seul héritier valable de Gokū et qui souhaite régner sur la galaxie.
Passons maintenant au contenu de ces 2 tomes :
Tout d’abord, l’essentiel, l’intégralité de l’histoire traduite en français (merci à Gokuten) de l’apparition de Zaïko à SPOIL son retour après avoir été enfermé dans la Z-Sword par Kibitoshin. Comme je l’ai dit, on regrette qu’il n’y est pas de suite. Mais le deuxième tome possède pas mal d’autres histoires inédites de notre bon Toyotarō : des histoires bonus, un court récit sur la formation de Tapion auprès des Kaiōshins… Et on s’attaque par la suite à de vrais petits bijoux !
Tout d’abord DBAF : 100 ans après. Kame Sennin raconte les exploits de leurs ancêtres à Gokū et Vegeta Jr. avant de mourir définitivement à travers une quinzaine de planches très émouvantes. A lire d’urgence.
On passe ensuite à mon favori (peut être plus que DBAF) : Dragon Ball Zero qui nous raconte l’enfance de Raditz, un personnage que j’adore, trop peu exploité (je vous conseille aussi le fan manga reconnu mondialement, c’est pas des conneries, Dragon Ball Multiverse où Raditz a un bien meilleur traitement et un gros boost de puissance à venir, ceux qui suivent le savent). Tout se passe quelques jours avant l’explosion de la planète Vegeta. On le suit avec son équipe de Saiyans : Tullece (Thalès, Turles ça dépend ce que vous avez lu/vu durant votre enfance) et Rycelo mais également son père Baddack (Bardock) en parallèle. Le tout est complété par « Le Secret de Bardock » qui permettra de mieux comprendre qui est Tullece (SPOIL : il est le demi-frère de Raditz et Gokū, d’où sa ressemblance avec le susnommé). A ce niveau-là je ne conseille plus, j’oblige à lire !
Pour finir, des infos sur les personnages que ce soit DB Zero ou DBAF mais aussi des illustrations par-ci par-là et enfin la consécration : le chapitre 1 de Dragon Ball Super (et un court chapitre promo : la version papier de Xenoverse).
Vous connaissez maintenant ce que contiennent ces 2 tomes, on va donc passer à mon petit avis. Flash info : quasiment tout est retrouvable sur internet (mis à part certaines illustrations) même si la traduction n’est pas aussi bonne que dans la version papier.
Pour la petite histoire, je les avais achetés en Janvier 2017 via le Facebook de Gokuten in extremis avant la fin des commandes. En novembre, Gokuten parlait de faire une nouvelle série d’impression mais il y a eu des complications. Alors si vous voulez vous les procurez soyez patients, il y aura probablement une nouvelle impression (c’est limité) mais ce n’est pas pour tout de suite.
Déjà on ne peut que féliciter le style fidèle aux Kazenban (Perfect Edition) : couverture rouge, la tranche… Alors il n’y a pas vraiment une jaquette comme les Kazenban, mais l’effet y est et la taille est bien proportionnelle.
Concrètement, il n’y a aucun défaut qui m’a interpellé. Le seul bémol c’est le chapitre promotionnel Xenoverse : entre le flou et le granuleux, Gokuten a fait de son mieux pour le passer en HD mais bon… ça reste limite limite.
Niveau dessin, Toyble est très similaire à Toriyama et nous offre du bon. Il y a moins de « scènes » copiés-collés que dans le DBAF de Young Jijii et le duo Mère-Fils, Zaïko et Lila était un avant-goût de Gokū Black / Zamasu de DBS. Le concept du Kaiōshin mauvais, une version maléfique de Gokū (son fils), on retrouve cette idée et les inspirations de Toyotarō.
Côté scénario, c’est très basique : duo de méchant qui apparait, on combat le méchant, on le met hors d’état de nuire puis on cherche une solution avant son retour (c’est l’arc des Saiyans concrètement) et je persiste à dire que cette histoire est un premier jet de l’arc Trunks du Futur de DBS, une phase test.
En tant que fan absolu de Dragon Ball, même si tout n’est pas "transcendantale" (Bonjour Tournoi du Pouvoir), je lis et je visionne tout ce qui est lié à l’univers. Pourquoi ? Parce que c’est Dragon Ball ! C’est tout ! Personnellement, je n’ai jamais été très fan de DBGT mais il y avait d’excellentes idées comme le Super Saiyan 4 (et son design), Baby Vegeta et même l’idée des Dragons Maléfiques dans des Dragon Ball obscures. Tout ça pour dire qu’avec DBAF on est un peu dans la surenchère avec le Super Saiyan 5 notamment et que je peux comprendre que ça ne plaise pas à tout le monde. Moi c’est mon âme d’enfant qui m’a poussé a acheté ces tomes et à les relire avec joie (le « toujours plus » de transformations c’était génial quand je comprenais pas encore que c’est pas ça qui compte). Pour DB Zero non, c’est plus la passion qui a joué, le scénario est plus travaillé et plus « profond ».
Que faut-il retenir de tout ça alors ? Et bien qu’il faut vraiment lire le DBAF de Toyotarō, déjà parce qu’à l’époque, c’était LA suite que les fans attendaient depuis presque 20 ans. Mais aussi parce qu’en comparant à DBS, on peut constater l’évolution de ce super mangaka qui succède petit à petit à Toriyama. Puis comment contester la badassitude de Zaïko ? Fils de Gokū, quasi-invincible, à moitié divin, look de rockeur avec ses cornes aux phalanges, au menton… Le méchant reste cool même s’il reste un être manipulé sans réel but.
J’espère que cette petite review nostalgique vous aura plus. N’hésitez pas à checker le facebook de Gokuten pour ceux qui désirerait se le procurer quand il sera dispo et je vous invite à aller lire DBAF juste ici.
A très vite !
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