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  • Photo du rédacteurAlex

Undertaker : Rise of the Deadman

Dernière mise à jour : 10 août 2021

The Phenom, The Lord of Darkness, The American Badass, The Deadman ! Tant de surnoms pour un monument du catch, une légende vivante qui a mis officiellement fin à sa carrière en novembre dernier après 30 années sur le ring. Aujourd’hui on part en review sur un comics particulier, un bel hommage mêlant réalité et fiction : Undertaker – Rise of the Deadman

La cover évoque directement le mysticisme

Alors avant de démarrer, je pousse un petit coup de gueule sur le manque de comics de catch édité en France. C’est dommage parce qu’il y a quelques pépites comme WWE Heroes qui part en délire de secte avec des démons, des zombies c’est assez fun et je pense en parler un jour. Alors autant ça je comprends ça date de 2010 mais récemment il y a eu la série de 2017 qui a l’air sympa, bien dessiné avec des covers hommages au monde du comics. Donc j’espère en voir plus dans les années qui arrivent. Après sortir des one-shot comme celui-ci qui tourne autour d’un seul catcheur peut être une excellent idée parce qu’il y a un potentiel de fou.

Bel hommage au Dark Knight

On commence donc ce comics en compagnie du jeune Taker qui bosse dans le funérarium de son père avec son frère Kane et après un défi de "celui qui laissera le plus longtemps sa main au-dessus du feu" (on s’amuse comme on peut), Kane mettra le feu à la maison familiale. On adapte la storyline de 1997, logique. Petite précision : tous les liens de cet article renvoient vers des vidéos YouTube illustrant les propos du comics pour ceux qui souhaitent découvrir les faits d'armes du Taker.


5 ans plus tard, nous retrouvons le Deadman travaillant une nouvelle fois dans un funérarium mais cette fois au service de Paul Bearer qui découvre son potentiel lors d’une rixe et décide de lui donner le matériel nécessaire pour s’entraîner et le lancer dans le monde du catch. On comprend très vite que quelque chose se trame avec Bearer. Après plusieurs victoires dans des matchs clandestins, il rencontre Ted DiBiase qui lui propose de démarrer officiellement à la WWE au Survivor Series 1990 dans son équipe. Le chapitre se conclue donc sur cette première apparition (sous sa gimmick Western Mortician) en compagnie de Bearer (et pas Brother Love) et on notera la petite référence de DiBiase sur le nom de l’Undertaker en proposant "Le Mutilateur", nom qu’aurait proposé Vince McMahon il y a 30 ans.

On enchaîne ensuite sur les premières années de l’Undertaker (gimmick Deadman) jusqu’au SummerSlam 1994 durant lequel il affronte son imposteur, gagne et décide d’arrêter sa carrière. On passe à ce que j’appelle "une tranche de vie", ces moments où l’on suivra le Taker qui petit à petit reconstruit des maisons (puis la sienne), on peut également voir l’évolution de ses tatouages sur ces moments, c’est très sympathique. Bearer revient et le convainc de se relancer dans le catch. Après quelques matchs, on lance sa rivalité avec Mankind avec la trahison de Bearer à SummerSlam 1996. Undertaker passe en mode entraînement intense et affronte de nouveau Mankind dans le premier Buried Alive Match de l’histoire à In Your House 11.


Alors vous allez le voir dans ce qui va suivre, l’Undertaker est très souvent impliqué dans des matchs qui sont les "premiers de l’histoire" ce n’est pas pour rien que le mec est considéré comme une légende aujourd’hui.

L’Undertaker se fait enterrer vivant suite à l’intervention de Vader (match qu’il a tout de même gagné), mais le Deadman est immortel et son bras sort de tombe dans la dernière case (kitch à souhait).

Retour aux sources en pleine forêt pour mieux se préparer et après avoir vaincu tous ceux qui ont participé à son "enterrement" (Vader, HHH, Goldust…), il bat finalement Mankind et soulève le titre de la WWF pour la deuxième fois (WrestleMania 13 face à Sycho Sid). Après un dernier face à face avec Paul Bearer qui le met en garde pour son prochain match, on se retrouve en octobre 1997 à Badd Blood: In Your House pour le premier match Hell in a Cell de l’histoire face à Shawn Michaels. Et là, tous les fans connaissent la suite "It’s gonna be Kane !" et arrivée de son frère qui le Tombstone alors que le Taker ne souhaite pas l’affronter.

Kane fraîchement intronisé au Hall of Fame cette année

La fin du Royal Rumble 1998 est adaptée dans la partie "vie réelle" puisque c’est en pleine rue que Kane l’enferme dans un cercueil et lui met le feu. Après avoir miraculeusement survécu, il devient une "créature des ténèbres" et revient sous sa gimmick du Lord of Darkness, affronte Kane et le bat dans le premier Inferno Match à In Your House: Unforgiven. On enchaîne sur le fameux Hell in a Cell du King of the Ring 1998 face à Mankind avec la vertigineuse chute de Foley. Par la suite se formera le Ministry of Darkness (Bearer, Viscera, Bradshaw et Farooq) et à contrario avec la réalité, le Taker décide de les quitter au moment de la fusion avec The Corporation.

Après un nouvel arrêt, le Taker adopte cette fois sa gimmick de l’American Bad Ass, il applique son nouveau finisher, le Last Ride, à Triple H durant Judgment Day 2000, s’occupe de la Corporation et s’associe à son frère (qui porte son masque période 2012, allez savoir pourquoi…). Les Brothers of Destruction sont nés et finissent par remporter les titres WWF Tag Team à SummerSlam 2001 et deviennent (vous connaissez la chanson) les premiers double champions par équipe de l’histoire.

On switche jusqu’à WrestleMania XIX avec le match handicap du Taker face à Big Show et A-Train et pour créer une rivalité avec Brock Lesnar sur la longueur, on nous met en avant le Biker Chain Match de No Mercy 2003. Il se finit par l’intervention de Kane qui Tombstone l’Undertaker.

Après son retour en mode Deadman, il affronte son frère à WrestleMania XX et enterre vivant Bearer à The Great American Bash 2004. Après ça s’enchaîne assez vite, on a la feud avec Orton et sa défaite face à Kurt Angle à No Way Out 2006. Grosse ellipse jusqu’au Royal Rumble 2007 qu’il gagne en éliminant Shawn Michaels (là encore on distille des éléments pour la future feud).

On en parlera à la fin mais changement drastique de qualité de dessin qui redevient excellent avec deux planches qui subliment le match Undertaker-Batista de WrestleMania 23 puis le Steel Cage match du SmackDown du 11 mai 2007 qui se conclue par l’intervention de Mark Henry et l’utilisation de la malette Money in the Bank de Edge qui devient World Heavyweight Champion. Le chapitre se conclue avec à la fois des matchs contre Edge (notamment le Hell in a Cell de SummerSlam 2008 où il envoi Edge "en Enfer") et les deux matchs face à Shawn Michaels à WrestleMania 25 et WrestleMania XXVI (les meilleurs matchs de l'histoire à mes yeux).

On retrouve l’Undertaker pour ce dernier chapitre qui rachète enfin sa maison puis reprend le catch après le défi de Triple H et l’affronte à deux reprises (WrestleMania XXVII et WrestleMania XXVIII). Comme dans la vraie vie, Paul Bearer décède le 5 mars 2013 et on assiste à son enterrement, ce qui permet de rapprocher les deux frères qui vont notamment se frotter au Shield et à la famille Wyatt. Arrive le tant attendu WrestleMania XXX qui verra la première défaite de l’Undertaker dans son "garden" face à la Bête incarnée Brock Lesnar. On enchaîne sur le retour de la famille Wyatt puis du match face à Bray à WrestleMania 31. On a ensuite la première victoire du Taker face à Lesnar à SummerSlam 2015 puis sa deuxième défaite cette fois face à Roman Reigns.

Et enfin le dernier combat de ce comics : WrestleMania 34 contre John Cena. Kane rejoindra son frère pour l’aider à reconstruire le funérarium, une scène qui fera écho à l’introduction et c'est la fin !

Un exemple de case sublime

Que dire de ce petit comics qui se lit assez vite ? Tout d’abord je pense qu’il faut vraiment être fan de catch pour se lancer dedans. C’est cool parce qu’on repère les easter eggs, les périodes mise en avant mais le découpage est vraiment trop rapide à mon goût. Les deux derniers chapitres, soit la moitié du bouquin, sont rushés alors que sur une longue série, beaucoup de match auraient pu être mieux développés. Autres point faible qui peut en rebuter plus d’un, c’est l’inégalité des dessins. On peut autant passer de sublimes planches par l’excellent Serg Acuña (je vous met son instagram) ou encore Rodrigo Lorenzo qui officie seul sur les deux premiers chapitres (vous avez surement vu passer ses dessins sur les réseaux, il adapte des personnages de Marvel en version UFC) qu’à des dessins "moins travaillés" à mon goût, je ne citerais pas les noms, je suis trop bon pour ça.

En conclusion les amis, si vous êtes fans du Deadman ou plus généralement de catch, foncez sur ce petit comic très abordable, si vous visez plus haut, passez votre chemin mais rappelez-vous que l’Undertaker viendra de toute façon emportez vos âmes pour que vous puissiez… reposez… en... paix...

Undertaker: Rise of the Deadman (2019) - Réflexions Editions


Scénario : Chad Dundas


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